Bilan crowdfunding 1er semestre 2023 un meilleur cru ?

Mon bilan est positif sur le crowdfunding. C’est un investissement facile à comprendre puisqu’on souscrit à des projets concrets de financement de l’économie réelle. De plus, j’apprécie l’idée de contribuer à plusieurs au financement d’une même opération : c’est un investissement « utile » dans une économie de partage. 

Mais comme dans tout investissement, il y a des risques. Même si je n’ai pas encore rencontré de vrai défaut, je peut tout à fait en avoir dans le futur. Je suis consciente que plus le taux est élevé, plus le risque l’est également. Toutefois, je cherche à maîtriser le risque en diversifiant les plateformes, les types de projets, les durées, les garanties, etc. 

Une chose difficile à anticiper, c’est l’environnement macroéconomique qui fait apparaître des menaces et parfois aussi des opportunités sur le crowdfunding :

• Crowdfunding immobilier : la hausse des prix des matériaux et la baisse des acheteurs faute de financement – du fait des taux de crédits élevés – sont une mauvaise passe pour le marché immobilier. Toutefois, nous aurons toujours besoin de logement et notamment de logements rénovés. Et c’est justement l’objet de la majorité des opérations en crowdfunding immobilier. Donc, en sélectionnant les projets avec soin et en étant conservateur sur les garanties, le crowdfunding immobilier à de beaux jours devant lui (selon moi). Je continuerai donc à me positionner sans problème mais en redoublant de vigilance. 
• Crowdfunding dans les énergies renouvelables : je pense que c’est l’opportunité des décennies à venir. Tout en analysant avec sérieux les projets, je compte investir beaucoup plus qu’auparavant dans ce secteur notamment sur les plateformes Enerfip, Lendosphere et Miimosa.
• Crowdlending : Les entreprises commerciales ont constamment besoin de cash pour assurer leur fonctionnement. Même si cela est parfois plus risqué, c’est le type de prêt participatif qui me rapporte le plus. Idéalement, à terme, j’aimerai arriver à 25% de mon portefeuille global en crowdlending. J’ai 2 stratégies différentes :
  • pour les plateformes étrangères, je laisse les intérêts tourner pour produire des intérêts sur mes intérêts : le graal. De plus, l’imposition étant différée d’une année et les durées de prêt courtes, cela me permet de profiter davantage des intérêts composés. Je compte investir de nouveau du capital en fin d’année.
  • pour les plateformes françaises, elles sont peu nombreuses en ce qui me concerne : je renforce mes positions s’il y a de nouvelles opportunités.
• Crowdequity : ici nous finançons à plusieurs des entreprises, souvent des start’up. C’est plus risqué mais le potentiel de gain s’exprime en multiple. J’aime accompagner ce type d’entreprise avec des montants limités (maximum 5% de mon portefeuille global de crowdfunding).